CHAMPIONNAT DE FRANCE MASTERS

 

 

Le championnat de France Masters s’est déroulé les 13, 14 et 15 octobre aux Ayvelles (08). Après avoir terminé 3e à l’occasion de championnat de France coup 1ere division senior, Alain Dewimille s’est hissé sur la 2e marche du podium. Nous l’avons contacté pour qu’il revienne sur le championnat de France Masters et qu’il nous explique sa stratégie.

 

Sensas : Avant de commencer cette interview, nous tenons à féliciter le vainqueur, Dominique Bigueur pour son titre de champion de France Masters ainsi que Jacky Mardelé pour sa 3e place. Un grand bravo à l’ensemble des participants. Pour en revenir à toi, Alain, les week-ends se suivent et se ressemblent avec deux gros championnats à deux semaines d’intervalle et deux podiums. Peux-tu nous expliquer qu’elle était ta stratégie ?

 

Alain Dewimille : « Je connais bien le parcours des Ayvelles. L’américaine qui avait eu lieu 15 jours avant le championnat de 1ere division nationale mixte m’avait permis de voir et d’affiner la façon dont j’allais aborder le championnat de France sénior. Au cours de ces trois manches où j’ai terminé 3e, j’ai vu pleins de choses qui m’ont aidé d’affiner les erreurs pour les masters qui se déroulaient 15 jours après. A la première nationale coup, j’avais pris l’option de faire un tapis de terre. Pour les Masters, j’ai un peu corrigé le tir car j’avais pris l’option de ne pas faire de tapis de terre pour éviter d’attirer les petites perches et tenter de prendre quelques gardons.

Concernant les brèmes, je savais qu’elles pouvaient rentrer sur certaines places et pas sur d’autres. On prenait trop de risques à les pêcher. J’ai donc préféré me focaliser sur les gardons. Les brèmes pouvaient rentrer sur les coups à gardons et mordre en pêchant les gardons.

Pour le championnat de France Masters, j’ai réalisé un amorçage copieux au départ avec des boules bien aplaties pour éviter que l’amorce parte dans la pente. L’amorce était très foncée, pratiquement noire alourdie par de la terre de rivière collante. Au niveau des esches, j’ai utilisé quasiment que du fouillis et quelques asticots morts. J’avais en réserve des terreaux à couper au cas où les brèmes rentreraient sur le coup. Je ne les jamais utilisés car je n’ai pas eu la chance de les avoir sur mon coup. Pour ce qui est de la pêche, j’ai fait un coup à mi-distance entre 5 et 6 m et un coup au large. Le coup situé à mi-distance était une porte de sortie car le coup principal se tenait à 11,5 m.

J’ai pêché avec la World Champion série 4 SW et avec des lignes équipées de flotteurs entre 0,80 g et 1,5 g. Les meilleures lignes étaient entre 1,20 et 1,50 g. Au niveau des plombs de touche, j’ai utilisé un numéro 10 et un bas de ligne de 15 cm terminé par un hameçon n° 20 (3630) voire numéro 18 lorsque la pêche était plus facile. J’ai pêché avec des élastiques en 0,80 mm.

 J’ai bénéficié d’un tirage assez favorable et je dois dire que cela m’a bien aidé.

Avant de terminer, j’aimerais tout d’abord remercier la société Sensas qui m’aide depuis plusieurs années. Je souhaite également remercier Thierry Caille et Jean-Pierre Misseri, avec qui nous avons pu échanger pour mettre au point une stratégie de pêche. Un grand merci aussi à Eric Fossillon, Matthieu Plé et René Lorgnier pour leur soutien technique ! »